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Le châle Fontainebleau

Je tricote depuis que j’ai 15 ou 16 ans, ce qui commence à faire beaucoup ! Ma mère a essayé de m’apprendre quand j’étais un peu plus jeune mais le fait que je sois gauchère et elle droitière a failli provoquer quelques crises de nerf.

Je me suis donc rabattue sur le crochet qui me semblait moins compliqué et j’ai appris avec un livre en inversant toutes les instructions (droite = gauche et vice-versa), ce qui fait qu’encore maintenant, je fais les modèles en miroir de ce qu’ils devraient être.

Pour le tricot, j’ai attendu quelques années avant de retenter l’expérience, car je n’aime pas rester sur un échec et les beaux pulls tricotés par ma mère me manquaient. Toujours avec des livres et l’aide de ma mère, j’ai réussi, et depuis je n’ai quasiment jamais arrêté de tricoter.

Il y a environ 2 ans, j’ai voulu offrir un châle à ma mère pour Noël pour qu’elle n’ait pas froid et que son cou soit protégé des courants d’air car elle a souvent la voix éraillée. C’est à ce moment-là que j’ai redécouvert Ravelry, ses fantastiques modèles et plein de laines magnifiques ! Après avoir beaucoup réfléchi pour trouver le bon modèle (pas facile quand il y en a tellement !), j’ai finalement choisi le châle Fontainebleau d’Élise Dupont. Les explications très claires et la laine ont fait que je l’ai tricoté assez vite, ma mère a donc eu son 1er châle ce Noël-là et elle le porte encore aujourd’hui, bien qu’il commence à être un peu fatigué.

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Fontainebleau pour ma mère
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Mon Fontainebleau

Le tricoter m’a tellement plu que j’ai décidé d’en faire un autre pour moi en prenant mon temps cette fois-ci. C’est un châle auquel je fais attention quand je le porte mais, malgré cela, un matin en voulant le mettre, je me suis aperçue qu’il avait un trou. Au départ j’ai pensé à une mite qui aurait eu très bon goût car mes autres châles n’avaient rien mais apparemment ce serait plutôt un coup de fermeture Éclair …

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C’est un petit accroc qui m’a démoralisée pour la journée parce que je ne voyais pas trop comment le réparer proprement et sans que ça se voit trop. Du coup, j’ai lancé un SOS sur le groupe Ravelry Tricot and Co et une super tricopine m’a montré en direct au cours d’un super week-end comment le réparer.

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Et maintenant il a encore plus de valeur à mes yeux.

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Le filage

En avril 2015, je me suis inscrite à un stage d’une journée pour découvrir le filage avec Muriel du Jardin des fibres. Je suis repartie de chez elle avec un écheveau fou, sur un petit nuage et avec un grand sourire !

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En plus d’avoir passé une excellente journée, j’ai découvert une activité très addictive qui m’a détendue autant sinon plus qu’un cours de yoga. En rentrant chez moi, j’ai donc regardé les rouets sur lesquels nous avions filé (ou tenté de filer dans mon cas), surtout le Lendrum que j’avais particulièrement apprécié. Et j’ai finalement décidé, en accord avec moi-même et mon porte-monnaie de commencer avec un fuseau…

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Au bout de quelques temps, le filage me plaisant vraiment, j’ai tout de même investi dans un rouet mais à un prix plus raisonnable pour moi, et un petit Kiwi a fait le trajet depuis l’Australie jusqu’à chez moi.

Après un relooking complet, il a fini par trouver sa place chez moi.

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