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Bilan de l’année 2020

A quelques heures du début de l’année 2021 (ou de la fin de 2020 suivant comment on voit les choses), un petit bilan s’impose.

Image par Pezibear de Pixabay

Cette année a été très bizarre avec des moments qui sont passés très vite et d’autres beaucoup moins !

J’ai pu ouvrir le site internet de la savonnerie fin mai après pas mal de retard dû au premier confinement. Beaucoup d’événements et de salons ont été annulés mais malgré tout je suis contente que cette étape très importante se soit concrétisée et je mesure la chance que j’ai d’avoir pu démarrer mon activité.

J’ai quand même pu participer à quelques marchés en fin d’année et j’ai également ouvert ma boutique sur Culoz : les derniers mois de l’année ont été bien chargés mais très gratifiants.

Jusqu’à présent je travaillais à mi-temps en plus de la savonnerie mais l’année prochaine, cela devrait changer et j’aurais beaucoup plus de temps à consacrer à ma petite entreprise. J’ai commencé ma deuxième année d’herboristerie et les plantes médicinales ou aromatiques et leurs propriétés assez magiques pour certaines sont vraiment quelque chose que j’aimerais approfondir et développer.

C’est pourquoi je vais essayer de vous proposer d’autres savons avec des parfums différents (toujours avec uniquement des huiles essentielles soigneusement choisies) mais aussi des cosmétiques et des savons utilisant les propriétés des plantes.

Image par Bruno /Germany de Pixabay

Je vous souhaite à toutes et tous une bonne année 2021 !

Amandine

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Projets tricot de novembre

En ce moment, entre mon projet de savonnerie artisanale qui commence à se concrétiser, mon travail et ma famille, je ne vois vraiment pas le temps passer, sauf les soirées parce que j’ai du mal à trouver le sommeil. Du coup, pour m’occuper les mains et ne pas trop réfléchir, je tricote pas mal.

J’ai fini deux pulls pour cet hiver dont un que j’avais commencé il y a plus d’un an. Le Flax Light de Tincanknits est un pull tout simple, tout en jersey endroit, tricoté du haut vers le bas avec du point mousse sur les manches pour apporter un peu de texture. J’avais déjà tricoté une première version de ce pull avec un fil plus épais et comme j’avais trouvé le modèle très sympa, j’ai voulu m’en refaire un en Supersoft de Holstgarn. C’est une laine que j’aime beaucoup, elle est un peu piquante (certains diraient rustique) quand on la tricote mais après lavage, elle gonfle et s’adoucit beaucoup même si elle reste un peu sèche au toucher. Elle est à la fois chaude et légère et on peut la trouver dans une grande gamme de couleurs. Bien sur, j’ai choisi une couleur tout à fait sobre et passe-partout, ce qui fait que c’est u pull que je mettrai peut-être surtout chez moi !

Le second pull est le Miranda de Josée Paquin. J’avais commencé une première version avec la même laine (de la Cascade 220 de Cascade Yarns) mais avec une autre couleur que je trouvais trop foncée pour bien faire ressortir les motifs. Je l’ai donc refait avec un bleu-gris plus clair et du coup, je trouve qu’il est plus facilement portable et que les torsades du panneau avant du pull sont bien mises en valeur. La laine de ma première version n’a pas été perdue pour autant : elle a été détricotée et retricotée pour devenir un Flax (celui qui m’a donné envie de m’en tricoter un second !). Les explications sont très claires et détaillées ce qui fait que c’est un modèle assez facile à tricoter et qui avance vite vu la grosseur de la laine et la taille des aiguilles utilisées. J’ai hâte de pouvoir le porter même s’il est un peu trop chaud pour l’instant.

J’ai également deux autres pulls en cours de tricotage.Le Bowfell d’Anna Dervout du site Along avec Anna et le Ingrid pullover de Isabell Kraemer. Leur point commun à part d’être des pulls en tricot est qu’ils ont tous les deux des motifs en jacquard. Cela fait longtemps que je voulais faire un pull en jacquard et j’avais choisi le modèle Ingrid pour débuter. J’avais acheté exprès pour ce pull de la Noisette de Squirrel’s Yarns pour la couleur principale et je voulais teindre moi-même les couleurs complémentaires. J’ai donc commencé le pull qui se tricote du haut vers le bas (c’est une construction que j’aime bien, on peut faire des essayages en cours de tricot) mais je me suis arrêtée au rang juste avant de commencer le motif en jacquard parce que je n’avais pas encore teint les laines mais surtout parce que ça me paraissait trop compliqué pour moi à ce moment-là et je n’y ai plus touché après ça.

Mais, cet été, j’ai vu qu’Anna Dervout sortait un livre sur le jacquard “Tricoter le jacquard en rond”, et comme j’avais vu certains de ses modèles qui me plaisaient bien, je l’ai acheté. Il est très bien conçu et les explications rendent le jacquard accessible et simple, les photos aident à bien comprendre et les modèles proposés sont variés et de niveaux différents.

Le Bowfell m’a tout de suite plu : le motif et le fait qu’il soit facile de tricoter la grille de jacquard puisqu’il n’y a que deux couleurset qu’on ne fait pas courir les fils sur de trop grandes longueyrs sur l’envers du pull. En ajoutant à ça que j’avais justement dans mon stock un fil dont je ne savais pas quoi faire et qui convenait parfaitement pour le projet, je me suis lancée ! Je ne regrette pas : le jacquard est moins compliqué que ce que je pensais mais j’ai choisi des modèles accessibles pour débuter et quand on commence une grille, on n’a qu’une envie, c’est de la finir !

Pour mon premier jacquard, je trouve que ce n’est pas trop mal même si la tension de mes fils est un peu inégale par endroits mais j’espère que ça s’arrangera au blocage. J’ai commencé à tricoter les manches avant de finir le corps car je en suis pas sure d’avoir assez de laine. Mais si c’est le cas, je pense que j’essaierai d’ajouter une bande de jacquard dans le bas du pull.

Après ça, j’ai donc pu reprendre le début de mon autre pull (surtout qu’entretemps j’ai eu le temps de teindre mes couleurs complémentaires) et je viens de finir la grille de jacquard qui est en fait assez simple puisque là aussi il n’y a que deux couleurs différents par rang et le motif se retient facilement. Je suis plutôt contente du rendu et du choix des couleurs et j’ai l’impression d’avoir mieux géré la tension de mes fils même si j’ai encore du mal à tricoter en tenant les fils de la main gauche (le comble pour une gauchère !).

J’espère terminer ces deux pulls avant la fin de l’année pour pouvoir vite les porter !

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Un savon, c’est quoi ?

Nous savons à peu près tous à quoi ressemble un savon (même les personnes qui n’en utilisent pas !) mais c’est un produit tellement courant que nous ne nous demandons pas forcément de quelle façon il est fabriqué.

Mais, au fait, à quoi ressemble un savon ?

On pourrait dire, pour simplifier qu’il y a deux catégories de savons : le savon liquide et le savon solide, auquel nous allons pour l’instant nous intéresser. Pour le savon du commerce il se présente la plupart du temps sous la forme d’un bloc avec les bords plus ou moins arrondis ou d’un cube, pour le savon de Marseille par exemple. Les savons artisanaux peuvent avoir des formes et des couleurs très variées suivant le moule et les colorants utilisés.

A quoi sert un savon ?

Cette question là est plus facile ! Un savon sert principalement à laver grâce à ses propriétés détergentes. Les molécules de savon sont amphiphiles, c’est à dire qu’elles ont une partie qui aime la graisse (hydrophobe) et un côté qui aime l’eau (hydrophile). Elles vont donc dissoudre la graisse du film hydrolipidique de la peau et ensuite elles vont être entrainées par l’eau de rinçage.

Comment est fabriqué le savon ?

La fabrication industrielle du savon se fait dans des cuves où la pâte à savon est chauffée à environ 100°C pendant plusieurs heures ou jours afin d’accélérer la réaction de saponification. Les graisses utilisées peuvent être d’origine animale et ne sont pas forcément de très grande qualité car elles doivent rester stables et ne pas être trop fragiles pour résister à la chaleur.

Les savons artisanaux fabriqués grâce à la méthode de saponification à froid n’abiment pas les huiles car la réaction se fait à température ambiante ou presque, les beurres étant juste chauffés pour devenir liquides. On peut donc choisir des ingrédients de qualité pour élaborer les savons.

Et la soude ?

Dans les savons industriels, la quantité de soude est en excès par rapport aux graisses. La réaction de saponification étant totale, elle ne s’arrête que lorsque l’un des deux réactifs a disparu. La soude en surplus doit donc être éliminée par un rinçage de la pâte à savon avec de l’eau salée qui fait également disparaitre la glycérine produite naturellement par la réaction.

Au contraire, dans les savons artisanaux, ce sont les corps gras qui sont en excès par rapport à la soude. Elle a donc totalement disparu une fois la réaction achevée et la glycérine produite est conservée.

L’intérêt des savons artisanaux ?

Comme les corps gras sont en excès, certains ne sont pas transformés lors de la réaction et ils restent donc dans le savon : ce surgras ainsi que la glycérine permettent d’hydrater la peau et de la nettoyer en douceur. Les différents ingrédients que l’on peut utiliser lors de la fabrication comme les argiles, les poudres de plantes ou les huiles essentielles sont eux aussi préservés lors du processus et rajoutent aussi leurs bienfaits aux savons en plus de les colorer et les parfumer de façon naturelle.

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Le vent se lève …

Le vent se lève ! … Il faut tenter de vivre !

Je ne sais pas pourquoi mais ces mots me font toujours un drôle d’effet. Ils sont tirés d’un poème de Paul Valéry, le Cimetière marin, écrit en 1920. C’était un poète, écrivain et philosophe français mort en 1945. Je n’ai pas encore lu le poème original mais en le cherchant, je suis tombée sur le poème ci-dessous. Je n’ai pas réussi à trouver d’informations sur son auteur mais j’aime bien sa façon d’écrire.

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Le pull brioche ou le cadeau de Noël qui s’est fait désirer

Tout ou presque est dit dans le titre !

J’aime beaucoup le point brioche bicolore et son rendu très moelleux qui est parfait pour les bonnets et qui tient bien chaud. Et comme je voulais faire un pull pour ma mère qui a tout le temps froid, je me suis dit qu’un pull en brioche serait parfait pour elle.

J’ai choisi un joli modèle (c’est mieux quand même !), le Topography sweater de Skala patterns qui se tricote du haut vers le bas et qui est totalement réversible. Il n’y a ni devant ni derrière, ni endroit ni envers ce qui fait qu’il n’y a pas à se poser trop de questions au moment de l’enfilage. Le pull est entièrement en point brioche sauf les poignets qui sont tricotés avec la technique du double knitting que je n’avais encore jamais essayée et qui me paraissait un peu mystérieuse. Les explications sont très détaillées et les différentes étapes et techniques bien expliquées.

J’ai utilisé une laine que je ne connaissais pas mais je voulais que le pull soit facile d’entretien, au cas où il passe à la machine à laver par accident : la Guéret de Fonty en gris et noir pour avoir un pull assez classique qui puisse aller avec tout. C’est une laine agréable à tricoter et qui convient bien pour le point brioche. Par contre, en pelotes de 50g, ça fait beaucoup de fils à rentrer à la fin. J’ai aussi été surprise quand j’ai lavé le pull pour le bloquer : la laine s’est énormément détendue et j’ai eu peur qu’il ne soit bien trop long et qu’il ressemble à une serpillière mais en séchant il a heureusement repris une taille plus raisonnable.

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Le point brioche est assez long à tricoter mais j’ai fait la plus petite taille donc finalement le pull ne m’a pas pris tant de temps que ça. Il était fini avant Noël et j’aurais pu l’offrir à ce moment là mais je n’avais pas pris en compte le fait qu’il a mis énormément de temps à sécher.

J’ai un peu modifié le modèle au niveau du corps. Normalement, après la séparation du corps et des manches, il y a une série de diminutions puis une série d’augmentations qui font que le pull est un peu cintré. Je n’ai fait ni les diminutions ni les augmentations, je me suis contentée de faire le corps tout droit jusqu’à ce que je le trouve assez long.

J’ai trouvé que c’était un pull agréable à tricoter et il se pourrait bien que j’en fasse un autre pour moi mais pas tout de suite parce que j’ai plein d’encours à finir avant de commencer un nouveau projet !

Et bien qu’il se soit fait attendre, le cadeau a beaucoup plu à ma mère qui ne l’a pas quitté de la journée.

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