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Le Marled Magic

C’est un modèle de Stephen West, qu’il a surnommé “shlanket” (contraction de shawl et blanket ^^) car il est à mi-chemin entre le châle et la couverture. Le mien donne un châle immense pour être bien emmitouflée quand il fait très froid (genre momie quand même, parce qu’en longueur il est plus grand que moi !) ou une couverture sympa et très colorée à mettre sur un canapé pour se réchauffer en hiver et égayer une pièce quand il fait un peu gris.

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Pour le faire, il faut utiliser 2 fils de laines fingering tricotées ensembles et, comme c’est un modèle qui joue sur les textures et les couleurs, on peut utiliser plein de fils différents. C’est un très bon modèle pour finir des restes de pelotes. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, j’ai pris pas mal de laines dont il ne me restait pas assez pour faire quelque chose. J’ai même utilisé de la laine dentelle en triple pour certaines parties afin d’utiliser encore plus de restes.

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Les points sont variés, il y a du point mousse, de la brioche, une espèce de point dentelle qui fait comme un filet, du point de riz et j’en oublie surement. Les sections sont assez rapides à faire parce qu’on a hâte de faire la suivante et parce que voir les couleurs se mélanger est très intéressant et assez surprenant aussi. Le tour est fini par un i-cord pour que ce soit bien propre, et c’est peut-être le plus long, mais ça en vaut la peine.

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C’est un modèle qui permet de jouer avec les couleurs et suivant les laines utilisées, les effets sont vraiment variés et donnent un beau châle très original. Je vais m’en faire un second car j’ai donné le premier à ma maman qui avait tout le temps froid : comme il est immense et tout doux, surtout après le blocage, elle devrait pouvoir s’emmitoufler dedans sans problème.

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Jacob’s Ladder Shawl

J’ai déjà tricoté plusieurs ouvrages de Marion Crivelli : un pull, une tunique et un gilet mais jamais de châle. Aussi quand elle  proposé un MKAL (pour Mystery Knit-A-Long ou le fait de tricoter un ouvrage sans savoir à quoi il va ressembler au final en suivant des indices donnés à intervalles réguliers).

J’ai donc choisi trois couleurs qui me semblaient bien aller ensembles et cette fois, j’ai voulu essayer les laines de Christine. Les couleurs sont déjà très belles séparément mais je ne savais pas trop comment elles allaient rendre dans le châle.

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Les indices étaient donnés toutes les semaines et pour une fois je n’ai pas eu trop de mal à suivre le rythme : le châle monte vite et l’alternance de dentelle et de rayures fait qu’on ne s’ennuie pas.

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Au final les couleurs se marient bien entre elles et je crois que j’ai rarement tricoté un châle aussi grand aussi rapidement. Il est plus grand que les dimensions données mais j’ai tendance à faire des mailles assez lâches quand je tricote un châle et le blocage a vraiment ouvert la dentelle. Il est parfait pour le froid qui arrive et il est très chaud et confortable, un vrai doudou !

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Le châle Fontainebleau

Je tricote depuis que j’ai 15 ou 16 ans, ce qui commence à faire beaucoup ! Ma mère a essayé de m’apprendre quand j’étais un peu plus jeune mais le fait que je sois gauchère et elle droitière a failli provoquer quelques crises de nerf.

Je me suis donc rabattue sur le crochet qui me semblait moins compliqué et j’ai appris avec un livre en inversant toutes les instructions (droite = gauche et vice-versa), ce qui fait qu’encore maintenant, je fais les modèles en miroir de ce qu’ils devraient être.

Pour le tricot, j’ai attendu quelques années avant de retenter l’expérience, car je n’aime pas rester sur un échec et les beaux pulls tricotés par ma mère me manquaient. Toujours avec des livres et l’aide de ma mère, j’ai réussi, et depuis je n’ai quasiment jamais arrêté de tricoter.

Il y a environ 2 ans, j’ai voulu offrir un châle à ma mère pour Noël pour qu’elle n’ait pas froid et que son cou soit protégé des courants d’air car elle a souvent la voix éraillée. C’est à ce moment-là que j’ai redécouvert Ravelry, ses fantastiques modèles et plein de laines magnifiques ! Après avoir beaucoup réfléchi pour trouver le bon modèle (pas facile quand il y en a tellement !), j’ai finalement choisi le châle Fontainebleau d’Élise Dupont. Les explications très claires et la laine ont fait que je l’ai tricoté assez vite, ma mère a donc eu son 1er châle ce Noël-là et elle le porte encore aujourd’hui, bien qu’il commence à être un peu fatigué.

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Fontainebleau pour ma mère
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Mon Fontainebleau

Le tricoter m’a tellement plu que j’ai décidé d’en faire un autre pour moi en prenant mon temps cette fois-ci. C’est un châle auquel je fais attention quand je le porte mais, malgré cela, un matin en voulant le mettre, je me suis aperçue qu’il avait un trou. Au départ j’ai pensé à une mite qui aurait eu très bon goût car mes autres châles n’avaient rien mais apparemment ce serait plutôt un coup de fermeture Éclair …

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C’est un petit accroc qui m’a démoralisée pour la journée parce que je ne voyais pas trop comment le réparer proprement et sans que ça se voit trop. Du coup, j’ai lancé un SOS sur le groupe Ravelry Tricot and Co et une super tricopine m’a montré en direct au cours d’un super week-end comment le réparer.

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Et maintenant il a encore plus de valeur à mes yeux.